– ouin ehhh… j’ai regardé sur vos moteurs de recherche, pis j’ai pas trouvé de Tolstoi en anglais…
– Ça veut dire qu’on en a pas… Mais ne le préfériez-vous pas en français… On a surement plusieurs co…..
Il me coupe impatient.
– Ah non ! Les traductions… moé j’suis pas capable…
OUCH !!!
24 avril 2009 à 13:15 |
Très drôle! Il m’est arrivé quelque chose de semblable, mais ça ne sera pas très flatteur pour les bibliothécaires… Voici :
Moi : Puis-je réserver L’aveuglement de Saramago?
Bibliothécaire : Oui, un instant (elle pitonne dans le système)… On n’a pas de livre d’elle.
Moi : C’est un homme.
Bibliothécaire: J’ai cherché Sara Magot, mais il n’y a rien.
Moi : C’est José Saramago, c’est un homme.
Bibliothécaire : Josée?
Moi : Il est Portugais. Prix Nobel de littérature.
Bibliothécaire : Connais pas.
Moi (intérieurement) : Ouch!
24 avril 2009 à 13:53 |
tu as eu affaire avec une VRAI fonctionnaire de la ville qui se sacrait ben de savoir ça… tant qu’elle avait une paye au boutte de la semaine…
Tu n’as pas eu affaire avec des VRAIS passionnés… comme CONAN…
24 avril 2009 à 13:55 |
Comme quand j’ai cherché Anna Karénine de Tolstoï et que la p’tite madame du Archambault est allé chercher dans les auteurs en « K ». Ouch!
À la défense de la personne dans le post original, je me suis souvent demandé si les grands auteurs russes écrivaient en français ou en russe, comme le français était bin hip là-bas. Quand même, pour l’anglais, y’a pas de raison.
24 avril 2009 à 16:20 |
Merci Librerien,
Vous me redonnez foi en l’Humanité et en la noble profession qu’est la vôtre.
26 avril 2009 à 17:09 |
Ouch, le mot est faible.
Et que dire des joies de travailler pour le public.
29 juin 2009 à 23:18 |
À un monsieur chez qui je louais une chambre en Alberta, j’ai dit que j’avais lu moi aussi les Misérables, mais en français. « Cool, ça a été traduit en français aussi! » s’est-il exclamé (en anglais, évidemment…)